dimanche 29 août 2010

samedi 28 août 2010

La Ballade des Pendus

Frères humains qui après nous vivez,
N'ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, se pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tost de vous mercis,

Vous nous voyez attaché cinq, six,
Quand de la chair, que trop avons nourrie,
...



Pélerinage




Sur les Charbons Ardents







... C'est dans cette antre d'enfer que l'on a
Invité tous nos complices
Pour tirer un grand feu d'artifice
Avec nos musiques électriques...


O.T.H. - Des Fraises et du Sang (Vidéo)

O.T.H. - Des Fraises et du Sang (Partition)











Tu cherches la vengeance, tu as un compte à régler
Ainsi tu espères trouver la délivrance
Et toi tu attends le jour de la folie furieuse
Pour libérer tes penchants par le sang
Pauvres créatures naïves, inoffensives et farouches
On est tous de la même souche
On vit d'une drôle de façon, on vit d'une drôle de façon
Combien y'en a-t-il qui désirent que ça change?
Personne! Personne! On est très bien comme ça
Ils ont donné naissance à des monstres de haine
Et ils voudraient qu'on leur soit reconnaissant
Ils se sont payés nos corps, on va se payer leurs têtes
Il suffit de prendre le mal en patience
Patience! Patience! C'est tout ce qu'il nous faut
On veut bien oublier le passé, pas le futur
Oublier le passé, pas le futur
Nous ça fait huit ans qu'on trime, qu'on glande
Et qu'on se traine, on est pas prêt de voir le bout du tunnel
Pourtant on croyait vraiment quand on a démarré
Que l'état d'urgence était décrété
Pauvres créatures naïves, inoffensives et farouches
On est tous de la même souche
C'est sur on est pas des purs, on a l'esprit un peu pute
Mais dans le fond on a toujours le même but
Le contôle! Le contrôle! Le contrôle... De la violence!
Tous les pédés de la terre, tous les drogués de la planête
Sont venus au local nous voir répéter
On s'est tous pété les veines, on s'est fait sodomiser
Et pour finir on l'a tous attrapé
Le Sida! Le Sida! On l'a tous attrapé
Le Sida! Le Sida! Une maladie contagieuse






O.T.H. - Quelle Sacrée Revanche (Vidéo)

O.T.H. - Quelle Sacrée Revanche (Partition)









Je m'adresse aujourd'hui à tous mes frêres pyromanes
Tous ceux que les brasiers excitent
Nous vivons dans une société auto-destructible
Une société de consumation
Chassez le naturel, il revient au galop
Le naturel c'est le chaos
Partout les incendies commencent à faire leurs ravages
Y'a du gaz à tous les étages
Quelle sacré REVANCHE!
Quelle sacré REVANCHE!
Observez bien les gens dans ce zoo humain
Ils ne leur restent que la peur,
Ils n'ont appris qu'à cultiver leur médiocrité
Et ça se permet de donner des leçons!
Toutes leurs portes blindées n'arrêteront jamais les flammes
Incinérés ils finiront
Comme ils nous ont appris à devenir cyniques
Ils vont découvrir le sinistre
Mais quelle sacré revanche pour nous les pyromanes
Puisqu'ils ont mis eux-mêmes le feu aux poudres!
Quelle sacré REVANCHE!
Quelle sacré REVANCHE!



NOIR DESIR - Interview (Clubs et Concerts, décembre 1989)






Faisons encore la HAINE avant de nous dire ADIEU (suite)






Faisons encore la HAINE avant de nous dire ADIEU





O.T.H. LA FIN D'UNE EPOQUE
La haine, disaient-ils toujours et partout, nos O.T.H.
La haine de tout, et de presque tous : du système, de la société, des structures, des arrangements, des symboles.
Une haine fière et tenace, qui ne les a jamais quittés. Toujours aussi vive quinze ans après.
Ils n'ont donc pas changé. Ni leurs rancunes. Ni leurs rêves. Mais le monde, lui, a changé, et ils ne l'on peut-être pas vu. Ou pas suffisament.
Alors, ceux-là même à qui ils criaient l'espoir ont fini, eux aussi, par ne plus les aimer. Car nous sommes en 1991 et Daniel Cohn Bendit ne lance plus de pavés aux CRS : il prend 10 briques par mois comme Conseiller à l'Elysée.
Virage, trahison, évolution? Les O.T.H. ne connaissent pas ces mots là. C'est pour ça qu'ils nous font un sabordage façon Mers-El-Kébir. C'est pour ça qu'ils ont décidé de mourir.
Chapeau bas, Messieurs, car au-delà de l'émotion, le cortège ne manque pas d'allure.
Rock Stories N°9 (Décembre 1991)

Un Temps Péri


Les fils du temps dans leurs nuages,
Regroupés sont bien tranquille,
Mère nature procède au choix d'orage,
Combien rejoindront les terres fertiles?
Ils étaient tout la haut blottis,
Tous ensembles prêt du soleil,
Ils tombent, gouttes d'eau de pluie,
Surpris dans leur sommeil,
Divisés dans leur chute,
Ils se réuniront à terre,
Grâce à de vulgaires fissures,
Ou à des trous de pierre,
La boue agresse les malheureux,
Se fondant en une seule masse,
Un temps péri, trop tard pour eux,
Demain d'autres prendront la place,
Quand je traine certains jours de pluie,
Les flaques reflètent mon visage,
Et j'aperçois l'air indécis,
Des fils du temps sur mon passage.

Un Temps Péri (Gros Loup, 1990)